Trois arguments en faveur du chaos

À la radio, tout le monde se plaint de la prolifération des chantiers de construction.

Construction de routes. Construction d’édifices, construction d’espaces publics au centre-ville. Certes, la période de transition bouscule le quotidien de citoyens ulcérés qui se défoulent dans les tribunes téléphoniques. Les gens se plaignent parce qu’ils ne conçoivent pas encore les bénéfices qu’amène tout ce chaos. Pourtant…

  • la construction (malgré le chaos passager qu’elle suppose) profite à tout le monde.
  • l’économie des États-Unis souffre énormément du fait qu’elle ne construit pas assez depuis 2008. Cela devrait en porter plus d’un à la réflexion… et  à la patience.
  • le gestionnaire responsable n’a pas peur du chaos. Le chaos symbolise l’amélioration et le progrès.

Il faut continuellement améliorer et modifier nos systèmes pour réussir. Même au bureau. Même à la maison.

Or on ne peut pas se plaindre de la désuétude des infrastructures d’une ville ou des systèmes d’une compagnie ou même de la véranda familiale, sans accepter les inconvénients temporaires qu’entraîne le passage vers le “mieux”.

Décideurs, soyez braves!

Au lieu de vous excuser continuellement du dérangement, rayonnez plutôt de gratitude pour l’opportunité qui vous est donnée d’améliorer le sort de vos semblables. En fait, la meilleure façon de leur adoucir le choc, c’est de diffuser toute l’information possible et imaginable sur les avantages du projet une fois complété.

Usagers, restez positifs et proactifs dans l’attente.

Renseignez-vous. Imaginez la beauté de la future place publique au centre-ville. Pensez au nouvel outil technologique qui rendra sous peu votre travail plus simple. Visualisez ces soirées d’été en bonne compagnie sur votre nouvelle galerie…

Aucun doute que l’amélioration demande un effort à tous.  Mais à la fin, le chaos est positif.

Le chaos mène au progrès. Le chaos mène au “mieux”.

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